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Love to Kill

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les avis de Cinemasie

1 critiques: 4/5

vos avis

11 critiques: 3/5

visiteurnote
Fred30 3.5
Jonathan-Asia 1.25
Guesar 4
Chip E 3
Manolo 3.5
chronofixer 3.75
Sébastien 3
jeff_strike 2
Sauzer 3
loïc-ipman 3
Phildu62 3


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Un film pas mal surestimé à mon avis, le personnage d'Anthony Wong reste dans le schéma du psychopathe classique, dont le profil psychologique est grossièrement effleuré. Danny Lee joue un flic casse cou, un peu lourd et tombant amoureux de la femme qu'il protège. Les scènes chocs sont mal filmées, un filtre bleu omniprésent gâchant la plupart d'entre elles. Quelconque.

08 juin 2014
par Jonathan-Asia


Tendre Anthony

Love To Kill, c'est du Cat III pur porc. Tous les éléments de base y figurent: sexe, ultra-violence, intermèdes potaches, filtres jaunes, rouges et bleus, plongées/contreplongées tapageuses et synthé tonitruant. En assistant aux écarts trash d'un Girls with Guns a priori traditionnel comme Lady Super Cop, on se disait bien qu'il manquait une case ou deux à Billy Chung. Sous la houlette de Kirk « Rock n'Roll Cop » Wong, il se lâche complètement et va aussi loin que ses homologues Herman Yau, Nam Lai-Choi ou encore Billy Tang en terme d'abjection. Déclinant le thème délicat de la maltraitance domestique, Chung filme des scènes parmi les plus corsées du genre, où le lion Anthony Wong en pleine liberté fait subir (ou fantasme) les pires outrages à sa pauvre épouse. On ne sait pas trop si les auteurs se la jouent drame psychologique consciencieux ou se bornent au divertissement hardcore mais à en voir le flashback explicatif de rigueur (oh, mais c'est qu'il souffre d'un traumatisme infantile, le malheureux) on pencherait plutôt pour la première hypothèse. Copie à retravailler, dans ce cas ! À l'instar des Ebola Syndrome, The Untold Story et autre Red To Kill, tout ceci ne tient pas la route une seconde sur le plan réaliste, et pourtant, les caractéristiques – ou plutôt les tics – propres au film d'exploitation HK standard (la complaisance, le surjeu des acteurs, l'image crade, le bontempi qui beugle) rendent l'ensemble d'autant plus malsain et dérangeant, donc efficace en ce sens. On aurait malgré tout pu se passer des longues séquences de comédie 200% cantonaise (partie assurée par Danny Lee, toujours aussi insignifiant et mal sapé en flic redresseur de torts et Don Juan à ses heures dérobées) là où les alternances horreur/humour d'un Untold Story fonctionnaient relativement bien. Billy Chung se rappelle à notre bon souvenir lors des vingt dernières minutes où l'aiguille du trashomètre franchit le rouge: viol pour le moins cavalier de la copine à Danny (largement censuré dans la plupart des versions disponibles), décapitation à la hache, agression avec une planche pleine de clous, égorgement à la hachette, énucléation, coup de pied dans la gueule d'un gosse et empalement sur un bris de vitre. Fiouuh ! Plus gore et généreux que bien des Cat III réunis, ce final justifie à lui seul le visionnage de la bête. À recommander chaudement aux amateurs... et à déconseiller à tous les autres.

26 octobre 2012
par Chip E


un cat III marquant

Produit par Kirk WONG, cela faisait un moment que je souhaitais voir ce métrage qui jouit d'une réputation honorable. 
En effet le film est vraiment réussi, c'est glauque, malsain, violent, prenant et techniquement pas mal du tout (peut etre pas aussi réussi visuellement qu'un DR LAMB).
C'est classé cat III et c'est tout à fait justifié, cependant il y a moins ce côté surenchère grotesque que l'on peut  trouver dans DAUGHTER OF DARKNESS ou bien d'autres cat3. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est du grand cinéma, mais c'est sûrement une bonne bande mi exploit mi drame sombre.
Avec en plus un casting très original composé princeipalement de l'indéboulonnable Anthony WONG (en psycho), et danny LEE en.......flic!!! ainsi qu'Elisabeth LEE relativement correcte.

Bref tout amateur de ce genre se doit de voir LOVE TO KILL, car il surnage aisément au milieu de la médiocrité ambiante de ce style.

30 janvier 2008
par chronofixer


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